Grippe aviaire Bruxelles va interdire l'importation de volailles croates
La Commission européenne a annoncé vendredi soir qu'elle se préparait à interdire les importations de volailles vivantes et de produits de la volaille de Croatie à la suite de la découverte du virus de la grippe aviaire sur des échantillons de cygnes prélevés dans ce pays.
Vous devez vous inscrire pour consulter librement tous les articles.
Dans un communiqué, l'exécutif européen précise avoir été informé par les autorités vétérinaires croates que "le virus de la grippe aviaire H5" avait été isolé sur des échantillons prélevés sur des cygnes sauvages retrouvés morts à Zdenci (est). La présence du virus sur des échantillons de six cygnes, sur une quinzaine d'animaux retrouvés morts par des pêcheurs près d'un lac, avait été annoncée plus tôt dans la soirée à Zagreb par le ministère croate de l'Agriculture.
"La Commission européenne prépare une décision d'interdire l'importation de volailles vivantes et de produits de la volaille de Croatie qui sera adoptée par procédure d'urgence lundi", explique Bruxelles. Lors de contacts vendredi soir avec la Commission, les autorités croates ont "donné des assurances qu'aucune volaille vivante et qu'aucun produit issus des volailles ne seraient exportés de Croatie vers l'Union européenne", ajoute la Commission, selon qui Zagreb a également déjà informé les autorités vétérinaires des pays voisins. "Le virus a été identifié comme étant (celui) de la grippe aviaire H5", indique encore le communiqué de la Commission, qui, comme celui de Zagreb, ne précise pas explicitement si le virus est bien le dangereux H5N1 qui a tué plus de soixante personnes en Asie et qui a également été récemment dépisté en Roumanie et en Turquie.
Par ailleurs, Bruxelles a annoncé dans un communiqué séparé vendredi soir avoir été informé que le virus H5 de la grippe aviaire avait également été détecté dans un perroquet importé du Surinam qui avait été placé en quarantaine au Royaume-Uni. "Les autorités britanniques ont pris toutes les mesures nécessaires, y compris l'abattage de l'oiseau infecté et de tous ceux qui avaient été maintenus en quarantaine avec lui", explique la Commission.
La Grande Bretagne conserve son statut de zone non-contaminée car le virus n'a été identifié que chez un animal en transit durant la période de quarantaine, ajoute Bruxelles. La Commission rappelle que ce n'est pas la première fois que l'introduction du virus de la grippe aviaire a pu être évitée grâce aux contrôles aux frontières. En octobre 2004, le virus avait été détecté chez deux aigles illégalement importés de Thaïlande saisis à l'aéroport de Bruxelles par les autorités belges, souligne la Commission.
Pour accéder à l'ensembles nos offres :